Sans surprise, le Conseil Constitutionnel a jugé conformes les principales dispositions du PLRFSS en rejetant seulement « les cavaliers sociaux ».
Réforme des retraites : les principales mesures
Mesures phares
- Recul progressif de l’âge légal de 62 à 64 ans ;
- Accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Des départs anticipés toujours possibles
- Maintien de la possibilité de départ anticipé pour les plus fragiles ;
- Possibilité de départ anticipé pour les assuré·es ayant suffisamment cotisé et ayant commencé à travailler avant 21 ans.
Modification des règles de prise en compte des enfants
- Attribution d’une majoration de 10% de la retraite de base des professions libérales ayant 3 enfants ou plus ;
- Attribution d’une surcote de 5% maximum pour certaines mères de famille qui totalisent plus de trimestres que nécessaire à 63 ans ;
- Prise en compte partielle de l’AVTS dans le dispositif carrière longue ;
- Nouvelle répartition des trimestres de majoration pour enfants (régime général) : possibilité de ne donner que 2 trimestres / 8 à l’autre parent ;
- Suppression de la majoration des trimestres pour éducation pour les parents coupables de crime ou délit contre leur enfant.
Assouplissement des dispositifs d’aménagement de fin de carrière
- Ouverture de la retraite progressive aux salarié·es de la fonction publique ;
- Le cumul emploi retraite intégral créateur de nouveaux droits sociaux.
Revalorisation d’un minimum retraite
85% du SMIC pour les assuré·es ayant cotisé sur des faibles revenus et ayant une carrière complète.
Suppression des régimes spéciaux
Pour les nouvelles et nouveaux entrants.
Capharnaüm en perspective
La modification des règles sans délai, la mise à jour des outils informatiques et la multiplication des procédures de liquidation vont engendrer de nouveaux encombrements au sein des caisses de retraite.
Les erreurs risquent d’être nombreuses.
Contrôlez, vérifiez, anticipez et n’hésitez pas à faire appel à nous.
La réforme vue par 2 experts
OUI, l’espérance de vie augmente et la démographie se dégrade, entrainant le déséquilibre d’un système par répartition.
OUI, une réforme était nécessaire pour permettre à celles et ceux qui cotisent aujourd’hui d’avoir une retraite demain.
Mais a-t-elle été correctement paramétrée ? N’aurait-elle pas été mieux entendable si les vrais chiffres avaient été avancés ? Et si derrière ces déséquilibres évoqués, il y avait d’autres raisons moins avouables ? Deux experts, deux points de vue.
Alain MINC, politique
L’autre raison inavouable d’une réforme.