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Le président-candidat, qui va avoir besoin du vote populaire au second tour, se dit prêt à adoucir son projet de reporter l’âge de départ à 65 ans, dans le cadre d’une négociation. Il n’exclut pas de recourir au référendum sur les réformes en général.

Emmanuel Macron fait des ouvertures sur son projet de réforme des retraites. Ce lundi soir, sur BFMTV, le président-candidat a indiqué qu’il était prêt à discuter des modalités du report de 62 à 65 ans de l’âge d’ouverture des droits . Interrogé sur l’hypothèse d’un report à 64 ans, il a même répondu qu’il « ouvrait la porte, si ça peut apporter un consensus ». Cette déclaration intervient au lendemain d’un premier tour qui a donné la moitié des suffrages à deux partisans de la retraite à 60 ans, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Hormis les retraités, les Français plébiscitent le départ à la retraite le plus tôt possible. Emmanuel Macron sait que pour l’emporter au second tour, il doit gagner le vote populaire face à la candidate d’extrême-droite.

Le candidat a déclaré qu’il était prêt à discuter « les bornes » (c’est-à-dire les âges de référence) et « le rythme » de sa réforme (la cadence de la transition). Le projet actuel vise à accroître de 4 mois par an l’âge de départ, pour parvenir en 2032 à 65 ans – bien au-delà du terme du quinquennat à venir. C’est une formule intermédiaire entre le projet de Valérie Pécresse (3 ans de plus, 5 mois par an) et celui d’Eric Zemmour (2 ans de plus, 3 mois par an).

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